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  • Foto del escritorPablo Ziffer

Jean-Frédéric Neuburger "Maldoror"



Neuburger : Maldoror, for solo piano (2010) Live recording at the Cité de la Musique, Paris, January 2011 Piano : Jean-Frédéric Neuburger Painting : Gerhard Richter, Red-Blue-Yellow (1972)


Key for listening :

This piece begins with a sort of sonorous "big bang": two fortissimo chords using all the twelve tones of the chromatic scale, from which arises a sinuous music with anincreasingly complex polyphony. At 4'35'' we discover that part of the lower keyboard is prepared (with 'blutack' to block the resonance of the sound and to enhance the harmonics), it is thus a kind of funeral procession given its rhythm by lower notes of the prepared keyboard. The entire piece is conceived as a rhapsody, in turn overwhelming or elegiac, a meditation on the theme of death and violence. The work evolves towards a center of musical gravity at 9'52'' , where we gradually discover longer and longer silencesup until it completely stops (at 11'02''), from which the music begins again in a flashback.

Clefs d'écoute :

Cette pièce commence avec une sorte de «big bang» sonore : deux accords fortissimo, totalisant les douze sons de l'échelle chromatique, desquels naît une musique sinueuse, à la polyphonie de plus en plus complexe. A 4'35'' on découvre qu'une partie du grave du clavier est préparée (avec de la patafix pour bloquer la résonance du son et mettre en valeur les harmoniques) : c'est alors une sorte de procession funèbre rythmée par le grave du clavier préparé. L'ensemble de la pièce est pensé comme une rhapsodie tour à tour foudroyante ou élégiaque, une méditation autour du thème de la mort et de la violence. L'œuvre évolue vers un centre de gravité musical à 9'52'' ou l'on découvre progressivement des silences de plus en plus longs, jusqu'à un arrêt total (à 11'02''), duquel repart la musique en flash-back.

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