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Foto del escritorPablo Ziffer

Manoury - Echo-Daimónon, for piano, electronics and large orchestra (2011-2012)


Live recording of the world première in concert at the Salle Pleyel, Paris, 5 June 2012. Orchestre de Paris, conductor : Ingo Metzmacher

Piano : Jean-Frédéric Neuburger

Painting : one of Jackson Pollock's Mural (1943)



Key for listening : In this work, the role of the electronics is notably to create, through the loud-speakers, a world of ghost pianos, which little by little succeed in destabilizing the piano soloist. The work takes its title, Echo Daimónon, from the fact that the often discernible echoes in electronics are also a demonic force (Daimónon), which will eventually contaminate the piano soloist in the very last note, the only one that is not played solely on the keyboard but also in the strings, a harmonic with an almost electronic timbre. But the role of electronics is not limited to this: often it must also give the impression that the piano does not resonate through its own means, but through artificial means where the sounds may be distorted, for example by playing on the string chords, on the harmonics or on the micro-intervals ... without neglecting the role of " controlled freedom " due to the use of Markov chains in the distribution of the chordal progressions. As often in my music, writing comes from antagonistic "forces" and their "balance of power" presents itself here in three ways: the relationship between the piano and orchestra report, that between the piano and electronic and finally that of the electronics and orchestra. These different forces act at all the levels of the writing, infuse the work and give it its sense of drama, with particular attention to the electronic dimension, a real -invisible - third dimension of the work. Philippe Manoury (extract from an interview)

Clefs d'écoute : Dans cette œuvre, le rôle de l'électronique est notamment de créer à travers les hauts-parleurs un univers de pianos-fantômes, qui viendront petit à petit déstabiliser le piano soliste. L'œuvre tire son titre, Echo-Daimónon, du fait que les échos souvent perceptibles dans la partie électronique sont aussi une force démoniaque (Daimónon), qui viendra finalement contaminer le piano soliste dans sa toute dernière note jouée, la seule qui ne soit pas jouée exclusivement sur le clavier mais aussi dans les cordes, une harmonique au timbre quasi-électronique. Mais le rôle de l'électronique ne se limite pas à cela : souvent elle doit également donner l'impression que le piano ne résonne pas qu'à travers sa propre caisse de résonance, mais à travers une caisse de résonance artificielle, ou les sonorités pourraient être déformées, par exemples en jouant sur l'accord des cordes, sur les sons harmoniques, sur les micro-intervalles...sans négliger la part de «liberté contrôlée» due à l'utilisation d'échelles de Markov dans la répartition des enchaînements d'accord. Comme souvent dans ma musique, l'écriture provient de «forces» antagonistes et de leurs «rapports de force» présents ici au nombre de trois : le rapport piano-orchestre, le rapport électronique-piano, et enfin le rapport électronique-orchestre. Ces forces différentes agissent à tous les niveaux de l'écriture, infusent la pièce et lui donnent son sens dramatique, avec une attention particulière pour la dimension électronique, véritable troisième dimension -invisible- de l'œuvre. Philippe Manoury (extrait d'une interview)

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